Ma terre d’inspiration, le grès, que j’aime à façonner, au détour d’un tour, avec rigueur puis détourner, déformer, modeler ; estamper, une recherche perpétuelle, de mouvements en suspend, comme d’une danse vaporeuse qui aimerai s’éterniser ;

Des empreintes, traces suggérées de fragilité, de détails superflus… quelque peu romantiques quelque fois désuets, qui viennent s’inscrire dans mes pièces.

Engober, émailler, recherche perpétuelle d’émaux, nouvelles textures et couleurs ; comme des parures revées, tout en lien évident avec la nature, autour d’une gamme chromatique de verts, céladons. Ma ligne conductrice, le végétal, qui se joue par l’abstrait de motifs répétitifs, et de fleurs naïves, spontanées, un peu décalées, toujours bucoliques.

Et cuire, toujours à haute température, 1280°C.

Mon travail, depuis un peu plus de vingt ans s’articule essentiellement par des pièces utilitaires et décoratives, de notre quotidien ou s’entremêlent quelques sculptures.